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Aller​-​retour

by Jeanne Côté

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ManuCroft
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ManuCroft La poésie influencée par le bord du fleuve est-québécois. J'apprécie les textes, les arrangements et la voix.
Je suis toujours en retard moi aussi. Favorite track: Comme la maison dans l'arbre.
ghis59
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ghis59 J’aime la poésie, la musique et la voix de Jeanne Côté, selon moi, c'est une artiste en émergence, sympa et talentueuse.
Stephane Lacroix
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Stephane Lacroix La meilleure chose entendue cet automne!
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1.
Aller-retour 03:19
Le soleil se lève trop tôt dans l’autobus Pendant le voyage de nuit Y’a quelque chose de doux dans l’silence des terminus Je sais pas si j’ai dormi Le soleil se lève trop tôt sur Rimouski Mais moi je descends pas là Je m’accroche nulle part depuis qu’on est partis J’ai le vertige à chaque fois Le soleil se lève trop tôt sur l’eau qui dort Elle non plus s’accroche nulle part Le soleil se lève trop tôt sur l’eau qui dort Elle, insouciante, Ne se demande jamais on va dans quel sens Laisser aller Et moi comme un pendule J’apprends à aimer quand ça balance Je sais plus vers qui aller Défaire ma valise Aller-retour La tête à la f’nêtre je laisse passer les heures Comme autant de kilomètres Chaque regard dehors j’en connais la lueur Jamais sans me reconnaître La tête à la fenêtre je laisse quelques morceaux D’une vie qui m’attend derrière En déséquilibre je trouve pas le repos Si je sais pas m’en défaire La tête à la f’nêtre je laisse à l’eau qui dort Le bonheur de pas savoir La tête à la f’nêtre je laisse à l’eau qui dort Elle, insouciante, Ne se demande jamais on va dans quel sens Laisser aller Et moi comme un pendule J’apprends à aimer quand ça balance Je sais plus vers qui aller Défaire ma valise Aller-retour
2.
Tu vois dans le fleuve Il y a des poissons Des épaves et des rochers Il y a mes épreuves Il y a mes matins Aucun sans le regarder Observe mes mains Froissées comme des vagues Les jours où le vent malin Gondole la toile Donne des moutons Que l’on compte jusqu’au large Lalalala… Mes mains sont puissantes Elles ont l’assurance Qu’il faut pour te rassurer Aujourd’hui je sais Que même si elles tremblent Ça fait partie du métier Passe la navette Filent les saisons Passent les années Restent les chansons Passe la navette Tisse la couverte Qui réchauffe la maison Lalalala… Regarde mes yeux Ils ont tout à dire Si tu les laisses parler Ils sont mes miroirs Ils ont ma tendresse Nourrie par mille marées Tu vois dans le fleuve Il y a ma mémoire Qui rejette sur la plage De vieux souvenirs Qui ont imprimé Sur moi quelques traces d’âge Lalalala… Ma mémoire est grande Elle ferait des fils Que je t’apprends à tisser Aujourd’hui je sais Que même si elle flanche Ça fait partie du métier Passe la navette Filent les saisons Passent les années Restent les chansons Passe la navette Tisse la couverte Qui réchauffe la maison Passe la navette Filent les saisons Passent les années Restent les chansons Passe la navette Tisse la couverte Qui réchauffe la maison Lalalala…
3.
Pilote en panique dans un courant d’air Je plane ou je pique, le contrôle je perds Mon regard se fige, j’sais pas comment faire Pour vaincre le vertige dans la troposphère Du hublot je vois, mon sort se dessine Mon cœur se débat seul dans sa cabine Dans la turbulence des signaux s’allument Mais y’a pas d’réponse au bout de ma plume Y’a dans le creux de nos mains Quand elles se touchent Des promesses sans retouches Pour nos lendemains J’espère un atterrissage Qui nous fasse du bien Pilote à l’essai dans un cumulus Le risque faisait partie du cursus Le brouillard me prive de mes aptitudes Ça vire et dérive en haute altitude C’pas moi qui dirige, j’erre dans tous les sens J’apprends la voltige avant la décence Dans l’espace immense, je monte le volume J’attends le signal au bout de ma plume Y’a dans le creux de nos mains Quand elles se touchent Des promesses sans retouches Pour nos lendemains J’espère un atterrissage J’espère un atterrissage J’espère un atterrissage Qui nous fasse du bien J’espère un atterrissage Qui nous fasse du bien
4.
J’appelle en attente Pendue à des lèvres Comme au bout du fil Je ronge mes doigts Je chante tout bas Des airs à dormir quand t’es grand comme ça Ça m’aide à garder la foi J’appelle en retard J’parle à la machine Comme à mes parents J’ai grandi demain J’ai trouvé mon ch’min Je dors dans des draps qui sont pas les miens Mais j’veux pas raccrocher, donne-moi ta main Touche la fièvre sur mon front Berce-moi doux comme la maison dans l’arbre J’appelle au secours Les jours de tempête Où j’veux pas m’lever Je me dis souvent Qu’on s’rait mieux sûrement Avec un peu d’chance encore des enfants La peur du noir dehors mais pas en d’dans Touche la fièvre sur mon front Berce-moi doux comme la maison dans l’arbre Touche la fièvre sur mon front Berce-moi doux comme la maison dans l’arbre J’pourrais dormir
5.
Si tu veux tout savoir Je vais te raconter Mais promets-moi jusqu’au bout de rester Y’a les moutons qui grattent Qui grattent pour rentrer C’est la poussière, faut la faire aérer C’est la table qui croule Sous des piles de papier Le thé froid qui s’accumule à côté Ma tête en béton lourd Mille fois éprouvée C’est elle parfois qui m’empêche de bouger Je suis toujours en r’tard Je jure, j’l’ai pas cherché C’est p’t’être la vie qui m’aurait dépassée La vie à plein moteur Sur un ch’min piétonnier Ou le jour qui m’attend pas pour se l’ver C’est le monde à l’envers Et le verre à moitié La terre qui casse ou la peur de casser C’est p’t’être mon cœur qui branle Comme une dent de bébé Pour la passion de rechange à côté Attends, tu m’avais promis de rester Je suis un désordre Je suis en délire J’ai l’cœur qui déborde J’ai l’corps qui désire Les deux qui s’accordent J’veux pas te ret’nir J’veux pas te pousser J’veux pas te faillir J’veux pas m’ennuyer J’veux pas te mentir J’veux pas t’en aller J’veux pas t’en aller

credits

released November 22, 2019

Jeanne Côté : voix, piano, wurlitzer, rhodes
Louis-Jean Cormier : basse, chœurs sur 3
Arthur Bourdon-Durocher : batterie, synthétiseurs, chœurs sur 1 à 4
Reno McCarthy : chœurs sur 1 et 2

Réalisation : Louis-Jean Cormier, Arthur Bourdon-Durocher, Jeanne Côté

Mixage et matriçage : Guillaume Chartrain

Enregistré au Studio Dandurand et au Studio Mixart

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Jeanne Côté Montreal, Québec

Jeanne Côté frise. Écrit. Chante. Est régulièrement en retard de cinq minutes. Préfère les chaises berçantes doubles.

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